Avoir un poulailler dans son jardin… de ville

Envie de retour à la nature, d’œufs frais à la maison ? La solution est d’avoir son propre poulailler, même en ville, pourquoi pas?

Vous habitez en agglomération et il y a quelques années encore, cela ne vous aurait même pas effleuré. Mais aujourd’hui, avec l’écologie en première place sur le podium, le retour aux aliments essentiels et sains, l’idée d’avoir un poulailler chez soi commence à faire son chemin, et c’est possible.

De quoi a besoin une poule ?

 

De nourriture et d’eau, en priorité bien sûr. D’un abri pour y dormir en sécurité, de paille, de foin, de sable ou de terre pour s’y rouler, s’ébrouer, s’y soulager, besoin de compagnie aussi, car les poules sont joueuses. Il faut donc envisager deux ou trois volailles minimum.

Il y a une hiérarchie dans un poulailler, si elles ne sont pas toutes introduites en même temps, la nouvelle arrivée risque de se faire chahuter quelque peu ! En général cela ne dure pas longtemps et il n’est pas utile de s’en mêler, sauf si on lui interdit l’accès à l’eau ou à la nourriture. Dans ce cas il faut les lui donner dans un petit coin à l’écart des autres.

Pour que l’équilibre soit parfait, comme dans la nature, il vaut mieux mettre des animaux d’âge différent. Une poule a une durée de vie d’environ cinq ans, la rotation des animaux en sera donc aussi facilitée.

Comment choisir ses poules?

 

On peut élever des poules en priorité pour la qualité de leurs œufs, dans ce cas la Leghorn,

La Gauloise dorée, la Bresse Gauloise, la Gâtinaise ou la Marans seront sur les rangs.

Pour plus de résistance mieux vaut se tourner vers des races sans huppe et sans barbe, et acheter des sujets adultes, à l’automne, les poussins nés au printemps étant plus fragiles.

Mais on peut aussi envisager un poulailler de « compagnie », avec de jolies petites poules naines nécessitant moins de surface. (La Bantam de Pékin, la Wyandotte, la Hollandaise, la Sebright ou la Nègre-Soie)

Comment doit on nourrir une poule ?

 

De manière journalière une poule peut boire jusqu’à un litre d’eau s’il fait très chaud. Elle se nourrira d’un peu plus d’une centaine de grammes de graines vendues dans le commerce à cet effet, auxquelles vous pourrez rajouter, miettes de pain, riz, pâtes, gâteau, salade verte, en fonction de vos restes de cuisine, du coup plus grand chose part à la poubelle, une belle forme de recyclage!

 

Quels sont les soins à apporter à un poulailler ?

 

L’eau et la nourriture ne doivent pas manquer et sont à vérifier chaque jour. Les œufs doivent être ramassés régulièrement de manière à éviter que les poules se mettent à les couver.

La paille, le foin et autres couvre-sol doivent être renouvelés au fur et à mesure de leur salissure, pour éviter tout risque d’infection.

La législation…

 

Il n’y a aucune loi régissant la détention de quelques poules actuellement, du moment que le poulailler est inférieur à 20m² et que le nombre de volailles âgées de plus de 30 jours n’est pas supérieur à 50.

Au delà de ces chiffres, il faudra demander une autorisation pour le poulailler et faire une déclaration pour les volatiles, cela sera considéré comme un élevage.*

Si vous introduisez un coq, pensez aux voisins qui n’en apprécieront peut-être pas le chant le matin!

Le risque est de voir vos relations se dégrader, voir des plaintes portées, mieux vaut y penser avant.

Comment choisir son poulailler ?

 

Bien sûr, au premier abord c’est l’image de quelques planches sur un sol de terre battue, entouré de grillage qui vient à l’esprit !

Ca, c’était avant, à la campagne. Les poulaillers d’aujourd’hui s’installent en ville et leur architecture au design « chalet » fait plutôt penser à de jolies cabanes pour enfants.

Quelques grands noms de grossistes animaliers offrent un large choix de poulaillers de diverses surfaces, dont certains peuvent même être agrandis si besoin est.

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